Toutes ces petites choses à termier

Ces dernières semaines de l'année semblent s'éterniser, et la liste de tâches ne cesse de s’allonger au fur et à mesure que l'on barre celles qui sont terminées. Beaucoup de choses à faire… pour moi aussi.

Pour commencer, il y a les enseignements à terminer et les évaluations à faire passer, comme on l'aime à la fin de chaque période scolaire. Ensuite viennent les activités de saison : cadeaux pour les parents, chantée, cartes de vœux... Quand à cela s'ajoutent des grèves et leur lot de stress pour tous, ainsi que d'autres activités exceptionnelles, la fin n'en finit plus de finir et on garde la tête dans le guidon jusqu'au dernier jour. Ou presque.

Le plaisir de cocher des cases

Bien sûr, de toutes ces tâches, beaucoup seront cochées avant la ligne d'arrivée du vendredi soir, apportant un petit réconfort et un plaisir non négligeable. Le fait de les avoir notées nous permet de décharger notre mémoire et de ne pas les oublier.

Parfois, c'est un peu à la manière d'un robot que nous les réalisons, l'une après l'autre, mécaniquement, sans trop y réfléchir. Nous n'y mettons pas beaucoup de cœur... mais est-ce toujours nécessaire pour des tâches administratives ? Ainsi, nous n'avons pas à nous soucier de ce que nous ferons ni à nous inquiéter d'oublier quelque chose. Nous économisons notre temps et notre énergie.

Tout est noté. Tout est fait en temps et en heure.

Insignifiantes mais nécessaires

La semaine dernière, j'ai passé une matinée entière de mon temps hors classe à faire plein de petites choses, pas urgentes, mais nécessaires pour terminer l'année.

De petites retouches au site ENSEIGNER.org afin de peaufiner la refonte de l'automne.
Mettre la dernière touche au programme des semaines de la fin de période.
Publier aussi les dernières productions, finaliser les publications sur les réseaux sociaux,...
... et toutes ces petites choses qui doivent bien être faites une fois, même si elles ne changeront ni ma vie ni la vôtre !

Ce n'est pas très excitant, même plutôt vraiment ennuyeux, mais toutes ces choses sont nécessaires et c'est la satisfaction de cocher les cases qui donne un petit sourire.

Si je vous parle de ce que j'ai fait hors de ma classe, le transfert à celle-ci est aisé : terminer les modules en cours, presque terminés, en batchant (réunissant) les tâches semblables dans différents domaines, comme terminer les plans de travail, effectuer les corrections de fiches, finaliser des bricolages ou des œuvres d'art visuel.

Terminer l’année

Terminer une année, ce n'est pas seulement attendre paisiblement la cloche qui sonnera la fin des cours du dernier jour de l'année. En tout cas pas pour les enseignants.

Terminer une année, c'est achever des enseignements, des projets, des évaluations et, si possible, avec une belle courbe descendante du rythme, au moins pour le dernier après-midi.

Au niveau administratif, même si la fin du semestre aura lieu durant les premières semaines de janvier, il y a aussi un nombre non négligeable d'échéances à respecter, en matière de comptabilité ou de prévision pour la prochaine année scolaire. Déjà.

À fond jusqu'au dernier jour

J'en suis fatigué... pas seulement de cet état de fait, mais de ne pas avoir pu ralentir, d'avoir gardé le pied au plancher, avec un certain nombre d'obligations qui n'étaient pas de mon dû. J'arrive donc dans cette dernière semaine avec une liste encore longue de choses importantes à faire, dont les dernières évaluations de mes élèves et celles de mes stagiaires. Mais vendredi, tout sera bouclé.

J'en suis fâché aussi, parce que je sais que je ne prends pas soin de moi, que je ne laisse pas retomber la vapeur quelques jours avant les vacances et qu'il me faudra donc le faire durant les premiers jours de congé.

Comme quoi, ce n'est pas parce que l’on connaît les principes, qu'on les a appliqués plusieurs fois, en particulier l'an passé avec un mois de décembre léger à souhait.