Mercredi 17 août 2022

Les jours « en autonomie » sont toujours plus compliqués pour moi que ceux qui ont des heures de début et de fin. Pas de contrainte extérieure, je suis maître et responsable de mon temps... Ce matin, j'ai un peu de peine, non pas à me mettre au travail mais à avoir des perspectives joyeuses... d'autant plus qu'une mauvaise nouvelle vient plomber le petit-déjeuner.

Mais quand il faut, il faut… Alors on s’y met. J’ai noté pas mal de choses à faire durant cette journée à la maison. Mais j’en ai encore pas mal en tête, ce qui n’est pas l’idéal. Je passe de la préparation visionnaire au terre-à-terre, avec tout ce qu'il ne faudra pas oublier de faire et d'avoir pour lundi. La réalité de la rentrée se rapproche.

Pour ne pas oublier d’imprimer un document

Tant sur Mac que sur Windows, il y a les tags. Je m'en sers pour ne pas oublier d'imprimer un document à l'école.

  • je sélectionne le tag Imprimer (que j'ai attribué à une couleur) pour les différents documents que je devrai imprimer demain.
  • à l'école, je clique sur le tag et j'ai directement tous les documents que je dois imprimer
  • je supprime le tag une fois que les documents sont imprimés.

C'est beaucoup plus rapide que de faire la liste de tous les documents qui doivent être imprimés et de les cocher ensuite dans une to-do-list.

50 % de travail pour 100 % de salaire

Il paraît que hier soir, la RTS a diffusé un reportage concernant M. Borloz, le nouveau conseiller d’Etat en charge de l’école, suivi d’une revendication d’un groupement d’enseignants demandant une revalorisation de la profession. Il n’en fallait pas plus pour qu’une personne avec qui j’avais rendez-vous ce matin et qui connaît ma profession revienne sur le peu de désavantages de la profession et ses énormes avantages : 14 semaines de congé, 45 minutes de travail par heure, congé le mercredi après-midi, les ponts avec les jours fériés,… Ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu un réquisitoire si biaisé. J’étais tellement abasourdi que je n’ai pas répondu grand-chose, tout juste que ce n’était pas la profession qui devait être revalorisée mais les conditions de travail, principalement dans l’encadrement des élèves et le positionnement de l’institution face aux parents.

Ce n'est pas la profession d'enseignant qui doit être revalorisée mais l'image qui en est perçue.

Parcours des ceintures

Mettre des ceintures au programme, c’est bien. Mais quels contenus, quelle forme donner à cette exercice ? Quelles activités proposer pour que les élèves s’entraînent et atteignent les objectifs ? Cela m’a occupé une grande partie de la journée :

  • faire l'inventaire des activités « fiches » et jeux en ligne et les insérer dans les différentes ceintures
  • préparer un modèle de parcours et présenter clairement les différents éléments :
    • objectifs
    • consignes de travail
    • activités d’apprentissage
    • éléments de validation.

Je suis loin d’être au bout du processus mais peut-être qu’il y aura une version temporaire avant la version finale qui me plaira. De toute façon, ce seront les enfants qui auront le dernier mot !

Des tâches très diverses aussi

Dans cette grande ligne courbe de préparation des ceintures sont venues se greffer plein de petites tâches : mettre à jour les horaires et les envoyer à la responsable des sports, ce que j’aurais dû faire depuis plusieurs jours, aller acheter pour la x-ième fois une agrafeuse murale parce que les agrafes changent tout le temps et que pour 20.- l’appareil ne tient pas très longtemps, finaliser le système d’aide aux Joyeux services, pour espérer que cette fois, les élèves soient vraiment autonomes et efficaces… toutes ces petites choses que je ne devrait pas faire samedi, lorsque je prévisualiserai enfin la rentrée et le programme des premiers jours (disons au moins du premier !).

Et puis aujourd’hui, je n’ai pas vraiment le moral. Ça arrive. Ce n’est même pas forcément lié à un élément spécifique. Toute cette préparation, c’est bien, ça va permettre tellement de nouvelles choses… Mais je crois que sur le long terme, ça prend beaucoup d’énergie « en espérance de… ». Vivement qu’ils reviennent, vivement qu’on entre dans le vif du sujet, pour le meilleur et que le meilleur ! Ça fait une éternité que je cogite, que j’en parle, que je tourne tout cela dans ma tête, que je prépare, que j’améliore, que je change tout. Qu’ils viennent et qu’on en finisse !